Découverte dans la forêt...

Je me promenais dans le forêt. Le soleil jouait de sa lumière au travers des feuilles haut-perchées, jetant des ombres dansantes sur le sol. j'humais l'air...Une odeur de terre mouillée, mélangée à celles de la mousse et des quelques fleurs qui poussaient clairsemées, me chatouillait les narines.
J'avançais, sereine, dans ces élements dont je me sentais si proche.

Au détour d'un chemin, je découvris une vieille chapelle. Elle était cachée par la végétation qui l'avait à demi recouverte. j'en fis le tour et trouvai une porte entr'ouverte. Je la poussais. Elle ne resista pas longtemps.
A l'intérieur, tout était recouvert de poussière et de toiles d'araignées. La lumière avait peine à entrer par les vitraux.

je rammassais une chaise tombée à terre, en frottais négligeament l'assise, et m'y installais.

J'admirais cette endroit laissé à l'abandon. Il avait du être le témoin de bien des prières, des aveux...

Je décidais d'y rester quelques instants...Histoire de méditer un peu.

Decado marche d'un pas vif et alerte. Le temps est magnifique un bleu azur dans le ciel éclairé par un soleil rougeâtre de saison illumine les terres. Les rayons resplendissent sur la cité en pleine expansion.

Depuis une heure Decado avance dans la forets verdoyante, ses muscles sont tendus il est en retard pour le rendez vous, ce n'est pas dans ces habitudes.

Enfin il aperçoit le toit de la chapelle, un regain d'énergie parcours son corps fatigué il accélère.

Un frisson me parcouru. Je m'étais légèrement assoupie. La fraîcheur des lieux m'avait envahie. J'avais besoin de me dégourdir les jambes.
Je décidais de sortir un peu, pour réchauffer mon corps au soleil.

Au moment de franchir la porte, je le vis arriver...Il était tout de noir vêtu. Son long manteau frôlait les fougères et les herbes folles.
Comme à son habitude, il portait une courte épée à la main, tandis qu'une seconde arme blanche, bien à l'abri dans son fourreau,pendait à sa taille.
Les guerres l'avaient transformé en un être si méfiant...Je sentais la douleur qui émanait de son âme.

Il se dirigeait droit vers moi. Je l'attendais.

Un sourire éclatant parcouru le visage de Decado lorsqu'il vit Willjo. Sa robe rouge striée de violet, moulait admirablement bien son corps.
Elle se tenait debout, le buste bien droit. Il émanait de son regard un sentiment de tranquillité et de paix. Le soleil rougissait ces joues. Ces yeux le fixais.

L'assurance de Decado s'effrita aussi rapidement que s'abat une tempête, quand il aperçu qu'elle le regardait ainsi.

Je le vis sourire et en fut à demi étonnée. Il était si rare de le voir sourire...
Je ne pouvais détacher mon regard de cette vision...

Je ne savais pas pourquoi il m'avait demandé de venir dans cette vieille chapelle abandonnée. J'avais cru comprendre qu'un lourd secret pesait sur son coeur...

Nous étions enfin en tête à tête. Depuis notre dernière rencontre furtive dans la forêt, lorsqu'il m'avait pris la main, son image et sa voix n'avaient pas quitté mon esprit.

Bonjour, Seigneur Decado...Je vous attendais. Avez-vous fait bon voyage?

Aussi plaisant que possible, cette course m'as fait le plus grand bien, et me rappel douloureusement que l'endurance s'entretient.

Et vous avez vous trouvez facilement ce lieux paisible.

C'est içi que je viens pour méditer et réfléchir sur le futur tous en restant dans l'instant présent.

Ce lieu est tout à fait charmant, et inattendu. Je comprends que vous y veniez pour méditer. J'ai, moi-même, été envahie d'un sentiment de calme apaisant en entrant.

Vous êtes encore essoufflé, voulez-vous vous asseoir un instant?

Volontiers mais un instant seulement. Ensuite je vous propose de marché un peu afin de rejoindre une plage non près d'ici.

La chaleur du soleil est retenue par les rochers et à la nuit tombé il est agréable d'admirer les vagues qui s'échouent sur le sable. Le coin est magnifique dans cette région

Je ne connais pas cet endroit.
Je serai ravie que vous m'y accompagniez. J'ai grand besoin de me dégourdir les jambes.

Le soleil commençait à disparaître. La lune, ronde et pleine, promettait une clarté suffisante pour se diriger au travers des bois. La présence du Seigneur Decado me rassurait.
Quelques bruits d'animaux nocturnes, témoins de notre présence, se faisaient entendre, ça et là. Nous devions les déranger...
Le froid arrivait, subrepticement. Je frissonais...

Decado se leva, il avait repris son souffle et était près à partir pour la plage.
Il admirait de ces yeux noir la beauté du site. La nature dans toute sa splendeur.

Le calme était réparateur.

Je me sens plus disponible je voie que vous frissonnez vous avez froid ?

Marchons en direction de la plage.

Le sol humide défilais sous leurs pieds. Decado gouttait au plaisir simple de la compagnie de la noble Willjo

Oui, j'ai un peu froid. Je n'avais pas prévu de rester aussi longtemps dehors et j'ai peur que mes vêtements ne soient pas appropriés! Je vais m'enrouler dans ma cape. La marche me réchauffera. Et, peut-être, pourrons-nous faire un feu sur la plage?

Le paysage défilait sans que je m'en rende compte. En fait je crois que j'étais complètement perdue! Sans la présence du Seigneur Decado pour me guider, je crois que je n'aurais jamais pu retrouver mon chemin...

Nous arrivions à l'orée de la forêt. J'entendais le ressac des vagues sur les rochers. J'avais toujours aimé ce bruit..l'odeur des embrums...

Je retounais...le seigneur Decado avait disparu...Aurais-je rêvé?

Decado se sentait en pleine forme, les soucis était loin derriere.

La mélodie des oiseaux était douce, il sentit son esprit erré loin du présent. La compagnie de Willjo était vraiment agréable. il se sentait apaisé en sa présence. Il n'y avais pratiquement pas de secret entre les deux personnes. Les points communs tous comme les différences les unissait.

Le murmure du vent qui fouette les feuilles rappela Decado à la réalité.

il regarda autour de lui stupeur Willjo avait disparu.

Des pensées noires passa dans la tête de Decado que c'était il passé ? Comment avait il pu la perdre ?

Gardant la tête froide il entreprit de chercher quelques traces indices pour essayer de comprendre ce qu'il s'était passé. Le charme était rompu tous son entrainement, de guerrier revint à lui et l'envahit comme lorsqu'un barrage cède sous la puissance des flots.

Il redevint un chasseur, une partie enfouie de son passé surgie en lui.

Mettant de côté ses sentiments personnel il s'arrêta à un seul et unique objectif trouver la Noble Willjo et au plus vite.

Non, je n'avais pas pu rêver tout cela! Ce magnifique après-midi, où ...

Je devais reprendre mes esprits. Le froid se faisait de plus en plus sentir, m'engourdissant toute entière. J'avais de plus en plus de mal à réfléchir sur ce qui avait bien pu se passer...Si seulement j'avais mis le manteau de fourrure si gentillement offert par la princesse Isis..Cette misérable cape de toile laisse passer le vent..

Je décidais de m'asseoir au creux des racines d'un vieil arbre, recroquevillée sur moi-même.
La nuit était complètement tombée. Des nuages cachaient la lune par intermitance. Je n'avais même pas de quoi faire un feu. Je m'en voulais d'avoir été aussi peu prévoyante.

Réfléchir....ne pas dormir... Sleep

Decado ferma les yeux, huma la forêt. Rien aucun signe.

Il décida de ce rendre sur à la plage.

Il savait que du bois sec avait été rangé par ses soins il y a quelques temps déjà. Mais cette pensé ne réussit pas à le rassuré.
Aucun doute la dessus Willjo ne pouvais pas le savoir. Encore fallait il qu'elle sois sur la plage ce qui jusqu'à preuve du contraire était invérifiable.

Il decida de marqué le chemin avec un grand bâton au cas ou Willjo serait derrière lui.

Et c'est au pas de couse qu'il partit.

Un souffle chaud et agréable dans ma nuque me sortis peu à peu de ma torpeur...Cette odeur...je connaissais cette odeur...de bête sauvage...J'ouvrai les yeux, affolée. Rien. Je devenais folle. Folle de terreur. Folle de rage surtout.
Comment avais-je pu me mettre dans une situation pareille? Je ne connaissais pas mon chemin, j'avais perdu la compagnie du seigneur Decado sans même m'en rendre compte! L'espace d'un instant, un doute m'assaillit : il n'aurait quand même pas fait exprés de me perdre? Aussitôt, je m'en voulu d'avoir eut une telle pensée.

Je me levais et décidais d'inspecter les allentours, à la recherche d'indices. Démarche puérile, mais qui aurait le mérite de m'empêcher de penser à des bêtises...J'accrochais à une branche basse du vieil arbre un morceau de tissu, déchiré de ma cape. Histoire de ne pas me perdre un peu plus...Et j'en accrochais ainsi tous les trois mètres, tel le Petit Poucet voulant retrouver son logis...Ma cape rétrécissait comme une peau de chagrin...

Decado commençait à désespéré nul trace de la noble Willjo. Mais ou était elle donc passé. La plage était déserte seule le roulis des vagues venais cassé le silence majestueux du lieux.

Il décida de repartir sur ces pas à la recherche d'un indice que ces yeux aurais pu raté.

Il pensa que Willjo restait une femme pleine de qualités.

Rapidement jetant un dernier coup d'œil à l'horizon qui ce profilais.

Une quinzaine de minute plus tard ces yeux trouva un morceau de tissu noire, Plus loin un autre morceau. Son cœur s'emballa, un signe réel et concret se profilais devant ces yeux. Il suivit rapidement le chemin grâce aux divers déchirure de tissu. Au bout du chemin ce qu'il vit l'impressionna.

La nuit avait envahi les lieux. Je ne reconnaissais plus les alentours. Tous ces arbres se ressemblaient dans l'obscurité. Peut-être avais-je tourné en rond? Je ne savais pas...J'accrochais le dernier morceau de ma cape, comme on s'accroche à un dernier espoir.

Le bruit des vagues restait omniprésent. Je décidai de me diriger vers la plage toute proche..Le vent sur ma peau me faisait frissonner. Le clair de lune jetait sa lumière blanche sur la mer. Mes pieds laissaient des traces sur le sable humide. Je m'approchais d'un rocher, et m'y assis, face à l'océan. Sa force tranquille me rassura. Mes cheveux, détachés lors de ma course effrénée, me caressaient le visage. Une larme coula le long de ma joue...Je ne pris pas la peine de l'essuyer.

Résignée, j'attendais que le destin décide de mon sort...

Il faisait nuit la poursuite du chemin allait être plus difficile que prévue. Les morceau de tissu était de plus en plus espacé il espérait que la fin des recherches était proche. Il entendit le roulis des vagues venant percuter les rochers.

Il se rapprochas du but d'un pas rapide, voila maintenant une heure que le chemin se montrait à lui il espérait activement que la poursuite serais bientôt fini.

Il déboula sur la plage, le sable était encore chaud, rappelant l'action du soleil. La nuit était clair et douce illuminé par une pleine lune.

Plus aucune trace de tissu seul de légère trace de pas sur le sable Il regarda au alentour mais ne distingua rien. Il entreprit de suivre méticuleusement ces traces. Il approchait du but mais ne pouvait encore l'attendre s'était frustrant.

Perdue dans mes pensées, mon corps ne réagissait plus aux éléments extérieurs. Le vent, les embrums, le bruit....Mes sens ne répondaient plus...A demi inconsciente, bien que toujours juchée sur mon rocher, je laissais mon esprit divaguer...

Je pensais au Seigneur Decado. Notre première rencontre était si récente et tant de choses s'étaient déjà passées entre nous. J'admirais sa prestance et son humilité, deux qualités que l'on trouve trop rarement associées chez un seul être.

Je ne m'étais jamais senti aussi proche d'une autre personne..
Je revoyais distinctement son visage, son sourire, son regard..J'entendais sa voix, au timbre grave et sensuel...

Decado plissa des yeux il cru voir une ombre virevolté sur les rochers. Son corps réagit instantanément ces muscles se tendirent. Il s'accroupit posa sa mains sur la garde de son épée, s'enveloppa de sa cape noir et approcha à pas de loup.

Qui donc était ainsi percher sur les hauteurs ?

Bientôt il aura la réponse

Je ne sais combien de temps je pu rester ainsi. Toute inquiètude m'avait quittée. J'étais comme dans un état second..où était-ce le froid, la fatigue, ma rêverie...Je me levais, toujours face à cet immense paysage où reignait le calme. Je perçus un mouvement furtif derrière moi. Une ombre noire. Aucun doute, je reconnu la silouhette, l'épée qui brillait au clair de lune...Le seigneur Decado était là.
Je sautais de mon rocher et couru vers lui.
Mon coeur s'emballa. Peut-être à cause de ma course, où parce que j'étais heureuse de le savoir enfin là.
Oubliant la retenue et la pudeur que me recommandais mon éducation, je me jetais dans ses bras. Trop d'émotions en si peu de temps...je m'évanouis...

Le froid engourdissait les membres du seigneur Decado. La princesse Willjo dans ses bras avait froid. Il s'inquiétait, elle n'avait plus de cape.

Rapidement il prit la sienne et enveloppa le corps froid de Willjo.

Voyant que cette dernière devait souffrir des récents événement il la souleva délicatement et entrepris de trouver rapidement une caverne à l'abris du vent ou il pourrait faire un bon feu.

Il en trouva une près de la plage, il béni l'enseignement qu'il avait reçu, du bois sec avait été déposé il y a quelques semaines.

Il posa délicatement Willjo sur le sol la recouvrit de sa cape. Il rassembla le bois sec alluma le feu. Celui ci pris rapidement, le bois brulait sans faire de fumé. Il rajouta deux morceau, regarda Willjo qui paraissaient ce reposé. Son visage reprenait des couleurs.

Il sortit alla coupé des fougères fraiche en guise de lit pour Willjo.

Une chaleur bienfaisante commençait à inonder mon corps. J'eus un peu de mal à ouvrir les yeux. Je me demandais comment j'avais pu arriver dans cette caverne. Les souvenirs surgissaient peu à peu. Me relevant à demi, je reconnu la cape de Decado. Son odeur en était imprégnée. Cela me rassura.
Un feu avait été allumé.
Il n'était pas là...
Je me ralongeais. Mon corps était tout endoloris, mais cela était sans importance. Il m'avait retrouvée, et rien d'autre ne comptait.
Je refermais les yeux, apaisée.
Je savais qu'il allait revenir...

Decado coupa prestement des fougères fraiches, récupéras quelques morceau de bois sec qu'il déposa près de la caverne.

Il repartit rapidement dans la forêt après de tel événements il savait que seul du repos et un bon repas reposerait Willjo. il trouva quelques traces fraiches, un daim sans le moindre doute pensa t il . Voila qui ferais parfaitement l'affaire.

Il suivit la piste pendant un moment et trouva l'animal qui broutait de l'herbe verte. Son col était relevé. Il encocha une flèche s'était du bois d'if. Il visa et tira dans un même mouvement.

L'animal reçu la flèche en pleine poitrine et s'écroula. La viande serait tendre, ce dernier n'avais pas vu le chasseur et ces muscles étaient détendus. Il s'approcha d'un pas certain posa doucement son arc à terre et entreprit de découpé la viande avec un long couteaux de chasse. Il choisit les morceaux les plus fin qu'il mit dans la peau de l'animal. Voila qui feras un bon repas et une belle chemise quand la peau serait tanné.

Il souleva le tous et repartie en direction de la caverne. ramassa au passage les fougères et entra

Je m'inquiétais. Je ne savais pas depuis combien de temps Decado était parti.
Je remis un peu de bois pour alimenter le feu. La caverne n'était pas très grande, le feu irradiait sa chaleur bienfaisante et me rassurait quant à la venue éventuelle de quelqu'animal sauvage. La faim commençait à se faire sentir.
Je m'enveloppais dans la cape de Decado et allais à l'entrée de la caverne pour guetter son retour.La nuit était calme. Nul bruit. Mais où était-il?
Soudain, je perçus des bruits de pas discrets. Je le vis arriver, chargé de fougères et d'une sorte de sac en peau de bête.

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